Le personnel de l’Institut français des Pays-Bas a été informé en mars par l’administration française de son intention de fermer le centre de cours de français et la médiathèque le 30 juin prochain.
Cette fermeture devrait malheureusement s’accompagner d’une perte d’emploi ou d’une cessation d’activité pour au moins 21 personnes :
– les professeurs de français du centre de cours (pas de reprise des cours)
– les personnels salariés en contrat local (licenciements et non renouvellement des contrats à durée déterminée)
Le service culturel restant devrait être relocalisé à l’ambassade de France de La Haye dans le courant de l’année.
Le projet de créer une Alliance française sur Amsterdam semble ne plus être possible dans ce délai et est reporté au 1er janvier 2017, contrairement aux engagements pris par le gouvernement français (par le précèdent ministre et les 2 précédents ambassadeurs) qui était de poursuivre – sans discontinuité – l’activité du centre de cours (900 élèves) et celle d’un programme culturel avec des moyens associés.
Les personnels sont désemparés et ont souhaité rencontrer les élus consulaires pour leur faire part de leur colère. Les élus consulaires ont pu ensuite rencontré l’administration française pour relayer ces inquiétudes, obtenir de plus amples informations.
J’ai immédiatement saisi notre député et les sénateurs des Français de l’étranger afin de les informer directement et leur demander d’intervenir pour obtenir plus d’information. Certains ont immédiatement réagi et envoyé un courrier au ministre des affaires étrangères pour attirer son attention.
– lire le courrier du député Philip au ministre des affaires étrangères
– lire le courriers collectif de 5 sénateurs au ministre des affaires étrangères
Tanguy LE BRETON
Conseiller consulaire et conseiller élu à l’Assemblée des Français de l’étranger
je ne peux que me révolter devant un tel « couac »quelle erreur…..Notre langue perd du terrain et on ferme une telle institution.
Il est hélas! trop tard : tout est acté et rien n’ y changera plus quoi que ce soit. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir sonné toutes les alarmes et depuis longtemps. Personne ne voulait y croire ni entreprendre quoi que ce soit. Je suis bien placée pout le dire, j’ai été une des premières lanceuses d’alerte! Quelle tristesse.