La liste « Ensemble, mieux vivre aux Pays-Bas » a décidé de partager ses 2 mandats électoraux de « conseillers consulaires » obtenus en 2014. Cet article explique le principe, les objectifs et les motivations de ce partage. Il détaille également les aspects pratiques mis en œuvre : la succession des élus dans le temps (en général 2 ans chacun), la mise en commun des moyens (avec le reversement de 50% de leurs indemnités), la répartition collective des responsabilités (couverture territoriale et domaines d’intervention et compétences).

Le principe, les objectifs et les motivations

Une des grandes difficultés de la politique française est culturelle : le bal des égos. Beaucoup se croient capables de faire mieux que les autres et veulent le pouvoir. Ils veulent « être calife à la place du calife ».
Le partage du mandat se résume en une seule phrase : « ce sont les idées et le projet commun qui sont importants, pas l’ambition d’une personne ». Le jeu collectif, la nécessité de travailler en équipe et de coopérer avec le plus grand nombre, sont des motivations importantes.
Tout comme celle de favoriser la participation citoyenne en facilitant l’accès à un mandat électif officiel de la République Française pour des personnes qui sinon ne le pourraient pas. Grace au partage du mandat, les élus garantissent également une plus grande représentativité électorale.

Le partage dans le temps

En règle générale, chaque élu garde son mandat 2 ans. A la fin de cette période, il démissionne et donne son mandat à son suivant direct dans la liste (son suppléant). C’est le consulat qui procède à cette nomination conformément à l’ordre de présentation des candidats dans la liste initiale déposée lors du dépôt de candidature (les 11 membres de la liste ont un ordre de 1 à 11).
Chaque mandat électoral obtenu lors de l’élection en 2014 a sa propre liste de suppléants. Ainsi, les 3 sièges obtenus par la liste « Ensemble, mieux vivre aux Pays-Bas » en 2014, 2 sièges de conseiller consulaire et 1 siège de délégué consulaire, a chacun sa propre liste de suppléants.

La mise en commun des moyens

Chaque élu s’engage à reverser la moitié (50%) de son indemnité d’élu au projet collectif de la liste. Il verse ainsi ces sommes soit à l’association Français des Pays-Bas, soit à l’un des membres de la liste qui supporte les frais du projet électoral (cela permet le remboursement des frais de campagne électorale).
En retour, l’association met à disposition des élus, ses propres moyens de communication (site internet, infolettre, adresse email, etc.) pour relayer leur communication.

Partage des responsabilités (territoires et compétences)

Une meilleure couverture géographique
Le partage du mandat permet aux élus d’être plus représentatif sur le territoire. Aux Pays-Bas, il est important de ne pas oublier nos compatriotes qui habitent hors des grandes villes et du Randstad.

Une meilleure répartition des rôles et des compétence
L’union fait la force. En partageant les sujets, les dossiers, les problématiques, leurs expériences réciproques, les élus s’appuient les uns sur les autres pour améliorer l’efficacité de leur actions pour nos compatriotes.