Ce bulletin reprendra quelques grands points de l’info Covid du groupe Facebook publiée tout au long du mois de Janvier sur le groupe facebook « Information COVID français et francophiles des Pays-Bas » de Xavier Falières et de l’équipe qui l’accompagne.

– Point sur la situation

– Les masques

– La maladie « Covid long »

Point de la situation :

Alors que nous venons de passer la barre symbolique des 100 millions de cas rapportés de Covid dans le monde, la situation sanitaire aux Pays-Bas reste stable, comparable à la semaine dernière avec un lente baisse du nombre de cas positifs.

La situation en France est par contre nettement plus préoccupante. N’est-ce qu’un prélude à ce qui nous attend aux Pays-Bas, nous le saurons bientôt et tout est prêt pour une troisième vague.

Même s’il y a une baisse du nombre d’hospitalisations, celles-ci restent moins importantes que prévu, ce qui est dû en partie aux problèmes de transferts de patients entre les différentes unités et par le manque de personnel (les soins Covid demandent plus de personnel). Les hôpitaux profitent de cette relative embellie pour essayer de rattraper une petite partie du retard accumulé dans les soins programmés. Hélas ce retard est gigantesque que ce soit aux Pays-Bas ou ailleurs dans le monde à l’exception de pays comme la Chine, la Nouvelle-Zélande, l’Australie ou la Thaïlande qui, fermés ou presque au reste du monde ont pu rétablir une vie quasi normale.

Nous sommes très loin d’être dans la situation de ces pays et il va falloir composer avec notre situation qui n’est pas brillante.

Il y a des variants ou mutants qui émergent avec leur lot d’incertitudes sur la contagiosité, la dangerosité et l’éventuelle résistance partielle ou totale aux vaccins.

Nous reviendrons en détail sur ce sujet important la semaine prochaine. En attendant, on sait que les nouveaux variants sont plus à beaucoup plus contagieux, qu’ils ne sont pas plus dangereux (mais aussi pas moins) et que les vaccins actuels les couvrent. La transmission par les enfants reste un point non encore élucidé. Ce qui est pour l’instant inquiétant, comme nous l’avons dit la semaine dernière est que certaines mutations sont tellement profondes que les anticorps développés lors d’une première infection ne protégeraient pas, provoquant un nombre record de nouvelles contaminations et de décès comme au Brésil et au Portugal par exemple.

Nous l’avons dit et répété, la seule façon d’essayer de s’en sortir est de respecter les règles, et parmi celle-ci de ne pas se rendre à l’étranger sauf cas de force majeur ou autres cas définis par la loi. La quarantaine au retour pourrait devenir obligatoire et non plus fortement conseillée, mais raccourcie à 5 jours avec une combinaison de tests PCR et rapides. Les fermetures de frontières ou la forte limitation des mouvements entre pays à l’intérieur de l’Europe risque d’arriver très bientôt.

Une nouvelle positive est la baisse mondiale du nombre de cas journaliers amorcée le 15 janvier 2021 qui continue sa progression. (https://gisanddata.maps.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6).

Cette diminution est certainement due en grande partie aux mesures prises dans la majorité des pays pour limiter la transmission du virus. Ensuite viennent les effets de l’été dans l’hémisphère sud avec une vie à nouveau plus en extérieur. La vaccination montrera ses effets que plus tardivement. Un élément à garder en mémoire est l’inconsistance des données rapportées par certaines nations.

Les théories du complot et autres déclarations plus insensées les unes que les autres fleurissent sur la toile. Nous vous incitons à être très prudents et circonspects. Certaines de ces théories sont hélas élaborées par des personnes issues du monde scientifique, profitant de leur statut pour délivrer des messages composés de contre-vérités dangereuses et de mensonges. La dernière en date est d’Alexandra Henrion-Caude, généticienne controversée qui s’est déjà illustrée par d’autres propos mensongers depuis le début de la pandémie.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1766046/decrypteurs-vaccin-arn-modifie-arn-pfizer-biontech-therapie-genique-alexandra-henrion-caude-vih-2-7-cdc

Pour clore ce sujet, des groupes comme Santé Corps Esprit, des naturopathes, diffusent d’alarmantes nouvelles par des bulletins auxquels on peut s’abonner. Une lecture attentive et éclairée fait rapidement comprendre que les arguments présentés ne tiennent pas debout. Le classique début « je n’ai rien contre les vaccins, mais… » doit tout de suite vous mettre en garde.

Merci à tous ceux qui nous informent de ces nouvelles dangereuses. Ceux qui les diffusent profitent du désespoir de beaucoup pour semer la peur et parfois pour vendre leurs propres produits miracles.

Concernant le passeport vaccinal, même si celui-ci est évoqué et existe déjà pour certains vaccins obligatoires pour se rendre dans certains pays, l’idée d’un passeport vaccinal Covid pour voyager, aller au cinéma, au concert, etc… est une idée qui fait son chemin. Mais entre idée et réalité il y a une marge considérable et les barrières légales sont telles qu’il ne pourrait peut-être jamais voir le jour. Par contre des pays considérés comme sûrs comme la Thaïlande ont émis le désir de relancer le tourisme dans le futur en ne laissant entrer que les personnes vaccinées. Le problème pour l’instant est qu’au niveau mondial, la majorité des personnes vaccinées ne sont pas celles qui voyagent.

Quoiqu’il en soit, nous ne savons aucunement comment la situation de la pandémie va évoluer et discuter d’un avenir plus qu’incertain et d’un passeport vaccinal est un peu placer la charrue avant les bœufs.

Dans les nouvelles médicales récentes, nous noterons :

  • L’immunité acquise après guérison d’une infection à Covid-19 serait durable, jusqu’à 8 mois après l’infection. Après ces 8 mois, la protection contre la Covid-19 se poursuivrait par les lymphocytes T. Ces résultats laissent espérer que les personnes vaccinées contre le SRAS-CoV-2 développeront une mémoire immunitaire d’au moins une durée similaire ou plus longue.
https://www.nih.gov/news-events/nih-research-matters/lasting-immunity-found-after-recovery-covid-19
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7756008/pdf/fimmu-11-571481.pdf
https://www.nih.gov/news-events/nih-research-matters/antibodies-t-cells-protect-against-sars-cov-2
  • Pour parer à l’insuffisance du nombre de vaccins, l’Allemagne vient d’investir 400 millions d’euros dans les anticorps monoclonaux pour 200.000 doses, thérapie dont avait bénéficié l’ancien président des États-Unis et son avocat. Est-ce un bon choix face aux mutations du virus ? Seul l’avenir nous le dira.
https://www.france24.com/fr/europe/20210125-covid-19-pourquoi-l-allemagne-mise-400-millions-d-euros-sur-les-anticorps-de-synth%C3%A8se
  • La pénurie de vaccins en Europe est un problème majeur qui ne sera certainement pas résolu à la vitesse souhaitée. Par ailleurs, le vaccin Astra-Zeneca a reçu son autorisation de mise sur le marché européen. Son efficacité est estimée à 60%, ce qui est théoriquement suffisant pour créer une immunité de groupe. Ce qui n’est pas connu est la protection contre une évolution vers un Covid grave chez les 40% restant. Le prochain vaccin à venir, de Janssen / Johnson & Johnson, présenterait une efficacité supérieure, de 66% en moyenne, suivant les variants.
  • Une bonne nouvelle est l’introduction de tests respiratoires qui vont remplacer les tests classiques avec prélèvement naso-pharyngé ;  un test PCR  ou un test antigénique rapide (LAMP-test) devra  toutefois être pratiqué en complément en cas de résultat douteux.

Les masques

Il nous semble important d’effectuer un rappel concernant les différents types de masque :

  • Les masques dit « masques barrières », non médicaux. Ils sont soit à usage unique, soit en tissu, réutilisables et lavables un certain nombre de fois. Les masques à usage unique ressemblent fort aux masques médicaux. Ils évitent la projection vers l’entourage des gouttelettes émises par celui qui porte le masque. On distingue deux catégories :
    • Les masques barrières de catégorie 2. Ils protègent peu celui qui le porte contre les projections de gouttelettes émises par une personne en vis-à-vis avec une filtration de 70% des particules émises d’une taille égale ou supérieure à 3 microns.
    • Les masques barrières de catégorie 1, réservés aux personnes en contact avec le public sont des masques filtrants au moins 90 % des particules de 3 microns.

Les masques barrières ne sont pas destinés à protéger les personnes qui les portent, mais les personnes alentour selon le principe « Un pour tous, tout pour un ». Il est important de noter les dernières recommandations quant aux masques de catégorie 2 en tissu fait à la maison : l’OMS, ainsi que de nombreux gouvernements (dont le gouvernement français et le Haut Conseil de Santé) précisent qu’ils ne sont pas efficaces contre les nouveaux variants et donc que leur usage n’est pas recommandé. Ceci n’est pas dû à la petite taille du virus, par ailleurs inchangée, mais bien du fait que les nouveaux variants sont beaucoup plus contagieux. Comme ce type de masque ne filtre qu’au maximum à 70%, il est préférable de n’utiliser que des masques de catégorie 1. Il faut donc contrôler les caractéristiques des masques lors de leur achat. En cas de doute ou si l’information n’est pas disponible, il est donc recommandé de ne pas les acheter. A noter que le gouvernement Néerlandais n’a pas encore donné de recommandations sur le sujet.

  • Les masques médicaux qui sont majoritairement réservés à l’usage des professionnels de santé (norme NF EN 14683). Les masques chirurgicaux 3 couches :
  • Type I : efficacité de filtration bactérienne > 95 % d’un aérosol de taille moyenne 3 microns.
  • Type II : efficacité de filtration bactérienne > 98 % d’un aérosol de taille moyenne 3 microns.
  • Type II R : efficacité de filtration bactérienne > 98 % d’un aérosol de taille moyenne 3 microns et résistant aux éclaboussures.

Les masques FFP, uniquement pour les soins à haut risque (voies aériennes) des patients COVID positifs (norme NF EN 149).

  • Les masques FFP2 filtrant au moins 94 % des aérosols de taille moyenne 0,6 microns (fuite totale vers l’intérieur< 8 %).
  • Les masques FFP3 filtrant au moins 99 % des aérosols de taille moyenne 0,6 microns (fuite totale vers l’intérieur < 2 %). Ils ne sont pas d’usage courant dans les hôpitaux, mais plus dans l’industrie avec des indications très particulières.

Au bloc opératoire et dans les services hospitaliers, sont utilisés majoritairement les masques type II R, et pour les patients COVID positifs ou suspects, des masques FFP2. Des masques FFP3 sont disponibles mais gardés en réserve.

Les masques médicaux, comme les masques non médicaux à usage unique ont une durée d’efficacité maximale de 4 heures. Dès qu’ils sont humides (à cause de notre respiration, ou même de la pluie si vous portez le masque en extérieur), ils ne sont plus efficaces. Ils sont à usage unique. On ne met pas son masque dans sa poche pour le réutiliser peu après. En cas d’usage répété dans un court laps de temps, comme par exemple faire des courses, le suspendre par l’élastique à son poignet. Ne pas toucher au masque lui-même.

Les masques FFP ne doivent pas être remis dès qu’ils sont enlevés mais peuvent être stérilisés et réutilisés un certain nombre de fois.

En Allemagne, la Bavière a fait la une des informations récemment en rendant le port de masques FFP2 obligatoire dans les magasins et les transports en commun à partir du 18 janvier. L’Autriche a fait de même depuis le 25 janvier sur tout son territoire.

Il est possible d’acheter des masques en tissu à très haute qualité filtrante similaire à des FFP2 ou FFP3 : par exemple le mask français® (lemaskfrancais.com qui offre jusqu’à 50% de réduction en ce moment sur certains de ses masques) ou livinguard® (livinguard.com). Des masques tailles adultes (L et M) et taille enfant (S) sont disponibles. Ces masques ne sont pas donnés et sont un vrai investissement ! A noter que nous n’avons aucun intérêt financier avec ces deux compagnies.

Il faut bien retenir que la taille du COVID-19 est de 0,15 microns. Sa transmission s’effectue majoritairement par des gouttelettes dans lesquelles il est contenu, le tout formant l’aérosol contaminant.

Le risque zéro est donc impossible et tout le monde peut statistiquement être contaminé même en prenant le maximum de précautions.

Le port du masque s’apprend et met celui qui le porte à prendre des risques en cas de fausse manœuvre (se laver les mains avant de le mettre, une fois mis ne plus le toucher, ne surtout pas le mettre sur son menton au risque de le contaminer, il doit couvrir le nez et la bouche, se laver les mains avant de le retirer, et se laver les mains de nouveau).

Après utilisation, jeter les masques à la poubelle et non pas sur le trottoir ou dans la nature est très important. La pollution liée aux masques jetés partout est en train de devenir un problème environnemental majeur.

En conclusion, il ne vous aura pas échappé que chaque pays est confronté à des contradictions entre le discours politique et le discours scientifique. À ce propos, nous reprenons une phrase du virologue belge Emmanuel André : « Tous les films catastrophe commencent avec quelqu’un qui ignore l’avis d’un scientifique ».

La maladie « Covid long »

Comme nous avons dit plusieurs fois, la Covid-19 ne fait pas que tuer, elle laisse des séquelles chez des patients parfois très jeunes.

L’estimation aux Pays-Bas de patients présentant un Covid long serait de 10 à 16.000 personnes.

Le pourcentage de personnes atteintes de cette maladie varie suivant les études mais est plus qu’alarmant.

Le Pr Tim Spector, épidémiologiste au King’s College y voit « un enjeu de santé publique plus important que les morts dues à la Covid-19 ».

https://www.scientificamerican.com/article/the-problem-of-long-haul-covid/
https://www.bmj.com/content/371/bmj.m3921

Qu’est-ce qu’un Covid long ?

« Covid Long » est un terme utilisé pour décrire une maladie chez les personnes qui sont guéries de Covid-19 mais signalent encore des effets durables de l’infection ou ont eu les symptômes habituels durant un temps beaucoup plus long que la moyenne observée. De nombreuses personnes, y compris des médecins infectés, ont partagé leurs expériences anecdotiques sur les réseaux sociaux, dans les médias traditionnels et à travers des groupes de patients.

Il y aura un afflux important de patients atteints de la maladie persistante « Covid long », maladie à la fois physique et émotionnelle, et les médecins généralistes doivent disposer des ressources et le soutien nécessaires aux soins pour ces patients afin de les aider à se réconcilier avec eux-mêmes et s’adapter à un nouveau futur.

https://www.bmj.com/content/370/bmj.m2815.short

Les tendances des études sur les symptômes de la Covid-19 suggèrent que le Covid long serait environ deux fois plus fréquent chez les femmes que chez les hommes et que l’âge moyen d’une personne qui en est atteint est d’environ quatre ans de plus que les personnes qui ont ce que l’on pourrait appeler un « Covid court ». L’âge médian des personnes souffrant d’un Covid long est de 45 ans.

Une personne sur cinq âgée de 18 à 34 ans, sans antécédents médicaux particuliers a présenté un Covid long après son infection initiale. Un expert a déclaré que le Covid long est très rare chez les moins de 18 ans, rare chez les plus de 65 ans et affecte donc particulièrement les personnes en âge de travailler.

https://institute.global/sites/default/files/articles/Long-Covid-Reviewing-the-Science-and-Assessing-the-Risk.pdf

Nous rappelons que toute personne résidant aux Pays-Bas se doit d’avoir une assurance-maladie en bonne et due forme. Ce n’est ici pas le lieu d’exposer le règlement européen des soins de santé. Pour la grande majorité d’entre nous, nous sommes assurés ici par une des multiples compagnies d’assurances-maladies privées. Toutes les personnes présentant une chronicisation des plaintes après une infection Covid ont droit à une prise en charge dans l’assurance de base : soins de convalescence paramédicaux / paramedische herstelzorg. Il suffit de passer par son médecin traitant ou un médecin spécialiste qui vous suit. La franchise de 385 € s’applique ainsi qu’une éventuelle franchise volontaire.

Après le 20 novembre 2020, la demande doit être effectuée dans les 4 mois qui suivent la guérison déclarée et le traitement doit commencer dans les 30 jours qui suivent cette demande. Avant le 20 novembre 2020, il n’y a pas de limite.

Ces soins comprennent, pour une durée de 6 mois maximum :

  • Kinésithérapie : un maximum de 50 soins.
  • Ergothérapie : un maximum de huit heures de traitement (en plus des 10 heures existantes).
  • Conseils diététiques : 7 heures maximum de conseils (en plus des 3 heures existantes).
  • Logopédie : pas de limite.

Ces 6 mois sont éventuellement renouvelables uniquement après avis d’un médecin spécialiste (pas du médecin traitant).

Tous les détails sur le site : https://www.zorginstituutnederland.nl/Verzekerde+zorg/paramedische-herstelzorg-na-covid-19

Revenons maintenant sur les différentes formes du Covid long. La liste n’est pas exhaustive, celle-ci s’allongeant hélas régulièrement. Notre compréhension du Covid long en est encore à ses débuts, mais les symptômes les plus fréquemment rapportés, cités dans diverses études, incluent :

• Fatigue / épuisement excessif

• Essoufflement

• Maux de tête

• Insomnie

• Fatigue / douleurs musculaires

• Douleur thoracique

• Toux persistante

• Perte du goût et de l’odorat

• Fièvres intermittentes

• Éruptions cutanées

• Malaise post-effort – en cas de surmenage, cela entraîne la réapparition des symptômes

Il existe d’autres symptômes moins courants rapportés par des personnes atteintes de Covid long.  Ceux-ci n’ont pas encore été formellement confirmés par des études scientifiques :

• Problèmes d’audition

• Problèmes cognitifs tels que « brouillard cérébral »

• Problèmes de santé mentale, anxiété, dépression, syndrome de stress post traumatique, délire chez les personnes âgées, etc..

• Perte de cheveux

Nous ne détaillerons cette fois que les complications pulmonaires, cardiaques, neurologiques et psychiatriques qui sont les principales.

Les atteintes pulmonaires et cardiaques.

Les atteintes pulmonaires sont de loin les plus importantes avec un essoufflement rapide au moindre effort, souvent dues à une fibrose pulmonaire mais pouvant être aussi lié à des complications cardiaques comme une myocardite (inflammation du muscle cardiaque) ou les deux. Des troubles du rythme cardiaques sont aussi mentionnés.

Les complications neurologiques et psychiatriques.

Elles sont très nombreuses et variées. Une cause somatique neurologique doit être systématiquement éliminée devant tout trouble psychiatrique cité ci-dessus.

L’anosmie (perte de l’odorat) est un problème récurrent.

Des événements cérébro-vasculaires tels que des accidents vasculaires cérébraux aigus, thrombose des sinus veineux cérébraux ont également été associés au COVID-19. On pense que ceux-ci sont liés à une coagulation sanguine anormale dans le cerveau. Une cause ou un ensemble de causes semblent similaires à ceux des embolies pulmonaires ou des caillots sanguins dans les poumons, car les vaisseaux sanguins des poumons et du cerveau possèdent tous deux des récepteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 qui est ciblé par le SARS-CoV-2.

https://pesquisa.bvsalud.org/portal/resource/fr/mdl-33190109
https://www.ncmedicaljournal.com/content/82/1/75.full

Xavier Falières et toute l’équipe du groupe « Information Covid français et francophiles des Pays-Bas »