Cet été, l’association Français des Pays-Bas a lancé une enquête auprès des Français des Pays-Bas pour connaitre leurs attentes et leurs réactions, après 3 ans d’existence et d’activités de l’association mais aussi 3 ans d’exercice du mandat des conseillers consulaires que celle-ci soutient.

1. RÉSULTATS BRUTS

Depuis quand êtes-vous Français des Pays-Bas ?

Vos besoins d’information sont-ils satisfaits concernant ?

(Veuillez noter de 1 à 5 votre degré de satisfaction. 1. Nul 2. Faible 3. Moyen 4. Important 5. Très important)

Quel intérêt portez-vous à l’offre d’activités et de services proposée par l’Association Français des Pays-Bas ?

(Veuillez noter de 1 à 5 votre intérêt. 1. Aucun 2. Faible 3. Moyen 4. Important  5. Très important)

2. ANALYSE DES RÉSULTATS

La majorité des répondants (124 personnes ont participé) habitent depuis plus de 10 ans aux Pays-Bas et pas seulement dans le Randstad.

Ils plaident donc pour plus d’offres d’activités ailleurs qu’à La Haye et Amsterdam : des rencontres conviviales avec différents motifs (business, débats, détente, repas), des rencontres entre francophones et francophiles, exploitant le capital franco-néerlandais devraient pouvoir être organisées dans diverses villes de Gueldre, du Brabant ou d’Overijssel. La communauté française des Pays-Bas étant plurielle, les besoins et intérêts des expats – en particulier l’enseignement français pour leurs enfants – ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux des Français installés aux Pays-Bas dans la durée, familles bi-culturelles sinon toujours bi-nationales. Les besoins de savoir et savoir-faire culturels ne sont donc pas les mêmes.

Si l’association est vue comme dynamique et disponible, l’offre d’information est particulièrement appréciée : les ateliers thématiques, à l’approche culturelle contrastive et interculturelle, et les dossiers spécialisés qui y sont liés, en particulier concernant la santé, la fiscalité, les droits, la vie pratique sont appréciés. Les sujets de débat dans l’actualité néerlandaise comme celui sur la fin de vie ou sur la conception de « vie achevée » pouvant susciter une comparaison entre (l’évolution) des principes législatifs en France et aux Pays-Bas sont autant de thèmes à exploiter dans de nouveaux ateliers à envisager. Une information récurrente – sous forme d’atelier et de dossier – serait souhaitable sur les réalités pratiques des démarches administratives aux Pays-Bas d’un côté, et des lois en France touchant les français de l’étranger, d’un autre côté. En outre, il faudrait reconsidérer les jours (en week-end ?) et horaires (après 18h ?) des ateliers proposés pour les rendre plus accessibles aux gens qui travaillent à plein temps.
Si l’apport qualitatif de l’infolettre mensuelle est plébiscité, celle-ci est à améliorer dans la forme qui pourrait devenir plus concrète et dynamique par l’apport de témoignages et la possibilité pour un lecteur de poster un texte ou un article. De même le site internet de l’association demande à être modernisé et ouvert à l’interactivité.
Beaucoup s’interrogent sur le rôle des associations de Français de l’étranger cq des Pays-Bas, sur celui des conseillers consulaires et sur le lien de ceux-ci avec le consulat à cause de l’adjectif « consulaire ». A cet effet, des rencontres citoyennes avec les élus sont projetées pour 2018. À nous de combiner dans un même espace de rencontre, une clarification nécessaire de l’information et la convivialité souhaitée par tant d’entre nous.