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Maryse et moi-même sommes intervenus auprès de l’agence AEFE qui gère le lycée français des Pays-Bas (Amsterdam et La Haye) afin de demander une inflexion sur le budget de l’établissement visant soit à ramener le niveau des frais de scolarité à ce qui est nécessaire pour l’établissement soit à organiser une redistribution sociale via les bourses scolaires afin de mieux pouvoir aider financièrement les familles qui en ont le plus besoin.
Tanguy LE BRETON, Maryse IMBAULT, conseillers consulaires élus aux Pays-Bas

Lire ci-après le courrier envoyé à Mme Hélène FARNAUD-DEFROMONT, Directrice de l’AEFE.

LIRE LE COURRIER ORIGINAL (PDF)

Madame la directrice,

J’attire votre attention sur la situation de plus en plus préoccupante de parents d’élèves du lycée français des Pays-Bas confrontés à deux réalités :
• un montant de frais de scolarité trop élevé par rapport à leurs moyens financiers
• une baisse sensible des aides financières à la scolarité (bourses) : diminution de 25% en un an du montant global (221.624 EUR en 2013/2014 pour 165.000 EUR en 2014/2015) et de 35% du nombre de boursiers (51 en 2013/2014 et 31 en 2014/2015)

Or chacun peut constater que les frais de scolarité sont structurellement trop élevés par rapport aux besoins de fonctionnement de l’établissement ; les comptes des 5 dernières années montrent un excèdent de l’ordre de 6 à 12%.

Ces excédents financiers sont devenus si important ces dernières années que :
• les réserves financières de l’établissement dépassent désormais les 5,5 millions d’EUR ;
• les budgets 2014 et 2015 ont prévu de rembourser de manière anticipée chaque année une annuité supplémentaire du prêt immobilier de 909.773 EUR.

Serait-il possible de réajuster les frais de scolarité à un plus juste niveau ou et d’utiliser une partie des recettes excédentaires de l’établissement pour aider les familles en difficultés financières afin d’éviter le départ de leurs enfants vers d’autres établissements (en abondant le montant global des bourses, en assouplissant les critères d’attribution devenus parfois trop restrictifs, en corrigeant les effets de l’inflation, ou en organisant d’une manière que vous jugerez plus opportune une redistribution efficace et plus juste) ?
Ma collègue Maryse IMBAULT, conseiller consulaire, se joint à moi pour ce courrier qui relaie les préoccupations des parents d’élèves et de leurs représentants consultés à cette occasion.
En vous remerciant par avance pour votre réponse, je vous prie de recevoir, madame la directrice, l’expression de toute ma considération et de mes sentiments les meilleurs.

Tanguy LE BRETON, conseiller consulaire élu aux Pays-Bas

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