(Voir aussi l’article dans lequel nous avons interrogé les listes de candidats aux sénatoriales de 2014)

CHRISTOPHE-ANDRE-FRASSA
Christophe-André FRASSA, sénateur sortant et tête de la liste « Union pour les Français de l’Etranger »

• Quel est votre projet ou vision pour les Français de l’étranger et votre liste de candidats (profession de foi ou autre document ou lien URL) ?

A l’heure des réseaux sociaux et du travail collaboratif, nous pensons que l’époque où le sénateur rédigeait en solitaire sa proposition de loi est révolue. Les techniques de management par l’amélioration continue permettent de faire travailler les élus ensemble pour aboutir à la réalisation de projets collectifs solides qui seront portés au Sénat. Notre ambition est de travailler collectivement avec les élus consulaires pour les aider à répondre aux attentes des Français établis hors de France. Des défis se posent à nous dans le domaine de la représentation des Français de l’étranger, de l’enseignement, dans celui des services consulaires, de la sécurité, de la protection sociale, de l’aide aux entreprises et aux particuliers, ou pour protéger nos compatriotes en matière de fiscalité. La liste « Union pour les Français de l’Etranger » est conduite par le sénateur Christophe-André Frassa. Elle rassemble des candidats venant de la droite, du centre et des indépendants et a reçu l’investiture de l’UMP, de l’UDI et a le soutien de l’UFE. Vous pouvez retrouver le profil de chaque candidat et le détail de chaque défi que nous proposons de relever sur notre site : http://www.union2014.fr

• Quelles sont vos priorités en tant que représentant des Français de l’étranger ?

Les 6 défis pour la représentation des Français de l’étranger
Les 3 défis pour la sécurité des Français de l’étranger
Les 4 défis pour l’enseignement français à l’étranger
Les 5 défis du commerce extérieur de la France
Les 3 défis des services consulaires
Les 4 défis de la fiscalité
Les défis de la protection sociale qui seront mis en ligne le 15/9/14.

• Quelles sont vos priorités en tant que législateur (vote des lois) ?

Que les défis se traduisent en proposition de loi ou en amendement législatif.

• Quelles sont vos priorités dans votre rôle de contrôle du pouvoir exécutif ?

Faire la transparence sur les éléments ayant permis de prendre les décisions.

• Démocratie participative : comment comptez-vous concrètement associer et faire participer les conseillers et délégués consulaires à votre mandat ?

Chacun des 30 défis aura son groupe de travail piloté par un parlementaire et composé des élus consulaires qui souhaitent participer et contribuer à l’élaboration des textes que nous présenterons. Chaque année, les parlementaires se réuniront pour évaluer les progrès réalisés sur chaque défi et vous transmettront un document de synthèse.
Dans 6 ans, lorsque les électeurs demanderont ce que nous avons accompli, chaque défi relevé marquera les esprits.
Notre second défi pour la représentation des Français de l’étranger est d’organiser un congrès annuel rassemblant TOUS les élus des Français de l’étranger pour en faire le rendez-vous incontournable des pouvoirs publics : A l’image de l’Association des Maires de France (AMF) qui rassemble tous les élus municipaux en congrès annuel, il paraît nécessaire d’organiser une structure qui associe TOUS les élus des Français de l’étranger, délégués consulaires compris. Un congrès annuel leur permettrait de faire entendre la voix de leur communauté sans aucune discrimination liée à la taille de la circonscription ou au parti politique auquel appartient l’élu.

• Information et transparence : Etes-vous favorable à une information complète et transparente des citoyens concernant des données publiques, comme par exemple la communication aux élus des budgets des consulats ou ambassades et organisations associées (instituts, agences) ?

Notre troisième défi pour les services consulaires sera d’obliger par la loi l’administration à fournir aux élus consulaires, de manière complète et transparente, des données publiques comme par exemple les budgets des consulats, ambassades et organismes publics relevant du MAEE. Désormais, l’Assemblée des Français de l’étranger pourra émettre un avis sur le budget du programme 151 (Français de l’étranger), à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances.
Les élus consulaires doivent pouvoir avoir accès en toute transparence au budget détaillé de leur consulat, dans le cadre de leur conseil consulaire. Ils pourront ainsi faire remonter leurs observations vers les élus à l’AFE. De même, les élus à l’AFE doivent également pouvoir avoir accès à tous les éléments détaillés justifiant chaque ligne budgétaire du programme 151. Comment les élus pourraient se prononcer sur le budget de la Direction des Français de l’étranger s’ils ne peuvent savoir « qui fait quoi et où » dans les consulats ?

POUR PLUS D’INFORMATION…